Accueil/Actualité/ Protection des salariés : Conséquence du Covid-19
le 01-06-2020
La crise du Covid-19 a principalement impacté l’organisation des entreprises. De nouvelles mesures organisationnelles ont donc été décidées et mises en pratique. Elles prônent la distanciation sociale et la limitation des contacts physiques au sein même de l’entreprise.
C’est naturellement que le télétravail s’est généralisé dans plusieurs entreprises. Il est devenu une norme pour les organisations qui peuvent se le permettre. L’État recommande en plus la mise en arrêt de travail des salariés dits à risque.
Ces règles passent par la limitation du nombre de personnes présentes dans les bureaux ou les espaces de travail au même moment. Les entreprises peuvent avoir recours aux pratiques telles que la rotation du personnel, les horaires différés, les bureaux individuels, les échanges par courrier ainsi que la visioconférence. Quant aux personnes extérieures, elles doivent limiter leur visite au sein des locaux des entreprises et respecter le règlement intérieur de ces dernières.
Il convient de rappeler que l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de l’employé. De ce fait, il doit prendre des mesures de prévention et veiller à leur respect. Ainsi, il est nécessaire de mettre en place des mesures d’hygiène au sein des entreprises. En plus des règles de distanciation sociale, il faudrait :
Outre cela, il est très important d’effectuer des nettoyages réguliers du matériel et des bureaux. À ce titre, le personnel d’entretien doit s’équiper de vestes à usage unique et de gants de ménage. Toutes ces indications sont bien évidemment à adapter en fonction de l’environnement d’entreprise ou du secteur d’activité.
La crise sanitaire a également influencé la loi sur le travail. Plusieurs décisions ont été prises afin de répondre aux changements survenus dans le secteur de l’emploi. Entre autres :
Quant aux salariés en arrêt de travail pour la garde d’enfants et disposant d’indemnités, ils doivent fournir une attestation délivrée par l’établissement scolaire prouvant l’impossibilité de recevoir leur enfant.